Ce webinaire a porté sur la liberté d’expression et sa promotion au sein des institutions internationales et européennes, en présence de deux invités : Blaise Lempène, président de Presse Emblème Campagne (PEC) et Philippe Leruth, ancien président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Mr. Leruth first reminded us about the war in Ukraine where 12 journalists and press collaborators lost their lives. As he said very well, conflicts endanger the freedom of the press, and the worst attack on this freedom is the killing of journalists. According to UNESCO, 9 out of 10 murders of journalists in the world remain unpunished. The IFJ fights this impunity. The IFJ also denounces the closure of Russian media, because “responding with censorship, with disinformation is a mistake”.
Une plateforme d’alerte a été mise sur pied en 2015 au niveau du Conseil de l’Europe. Elle rassemble des médias journalistes mais aussi des organisation de défense de la liberté de la presse ou des droits de l’homme. Les pays européens condamnés par la CEDH adaptent leur législations mais certain s’y refusent. La CEDH est impuissante à les sanctionner car il n’a pas de pouvoir coercitif.
La FIJ aurait élaboré en 2018 un projet de déclaration des Nations Unies qui a pour principe d’assimiler tout assassinat et attaque contre les journalistes comme atteinte à la liberté de presse et de ne pas les considérer comme des simples affaires de droits communs. Elle propose également la création d’une instance susceptible de se rendre dans certains pays pour demander des comptes.
Mr Lempen a abordé la guerre de l’information, par exemple autour de l’Ukraine : il y a plusieurs versions des faits. Il a rappelé que les réseaux sociaux permettent la liberté d’expression mais qu’ils sont également un moyen de contrôle de l’opinion publique pour les gouvernements. De plus, selon lui il y a un énorme problème de modération du contenu par les entreprises privés des réseaux sociaux.
En tant qu’organisation de défense des journalistes, ils militent pour une convention internationale qui renforcerait les mécanismes d’enquête et de poursuite. Ce serait un organisme indépendant, formé de juristes, qui pourraient faire des démarches pour interroger des témoins de manière systématique et poursuivre.
Après leurs prises de parole, une partie question/réponses s’en est suivie. Les questions qui leur ont été posées ont été ;
How far does freedom of the press go? How to support journalists under pressure from authoritarian governments? Have the EU and the EC been loud enough in the face of the Turkish government’s interventions in the media? Is the duty of journalism sufficiently protected by the Council of Europe and the United Nations? What do you think about the authentication systems with identification of individuals on social networks that some governments want to introduce? How can the European Commission further promote freedom of expression? What is its current role and how can it evolve in Brussels or Strasbourg?