En Italie, la violence à l'égard des femmes reste un problème critique en matière de droits de l'homme, malgré des avancées notables dans le cadre juridique et institutionnel. Le phénomène touche les femmes dans tous les secteurs de la société et est profondément enraciné dans des dynamiques culturelles, sociales et structurelles qui continuent de favoriser la discrimination et les abus fondés sur le sexe.
Bien que l'Italie ait ratifié la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Convention d'Istanbul) et qu'elle ait adopté une législation nationale pertinente - telle que la loi n° 69/2019 (Codice Rosso) - la mise en œuvre de ces normes reste incohérente. Les lacunes sont particulièrement évidentes dans les stratégies de prévention, les mécanismes de soutien aux victimes et la coordination entre les services judiciaires et sociaux.
Les données de ces dernières années révèlent une tendance à la hausse du nombre de femmes accédant aux centres anti-violence, ce qui suggère à la fois une prise de conscience accrue et une prévalence continue des abus. Toutefois, les faibles taux de signalement, le manque de réactivité des institutions et les stéréotypes persistants soulignent les limites des mesures existantes. Dans les établissements d'enseignement, sur les lieux de travail et même au sein des forces de l'ordre, la sensibilisation et la formation à la violence fondée sur le sexe restent insuffisantes.
Ce rapport examine le paysage juridique, politique et institutionnel actuel de l'Italie en matière de violence à l'égard des femmes. Il identifie les domaines dans lesquels l'alignement sur les normes européennes et internationales fait défaut et propose des réformes ciblées pour améliorer la protection, l'accès à la justice et l'efficacité globale de la réponse de l'État.
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